Nombre de gens piégés

mercredi 21 septembre 2011

Black Swan (2010) de D. Aronofsky

Max, si ça ce n'est pas de l'éthos pré-discursif en veux tu en voilà, moi j'arrete.

On sort de cette expérience, sonné, naviguant entre deux mondes. Théme usé de chez usé que cette lutte apparente entre bien et mal, mais le manichéisme se dissipe bien vite. Aronofsky est un réalisateur exigeant, parfait quand on se lance dans l'univers de la danse. Il avait déjà réussi à attirer mon attention  avec son Pi en version catalane! Rien que par la beauté de l'image noir et blanc et des acteurs complétement imprégnés dans leur role. En fait Black Swan c'est presque du noir et blanc, les scènes s'enchainent avec la lumière blafarde des néons du métro, les couloirs sombres et les matinées grises.

Le film est en réalité loin tellement le blog a pris du retard. Je n'ai jamais souhaité faire la critique de ce film pour une raison que j'ignore peut-etre. Je ne retiendrais qu'une chose, la façon dont il m'a retourné l'esprit! C'est du cinéma exigeant, controlé, minucieux, mais qui, malgré tout, laisse peu de manoeuvre au spectateur. Implacables sont les scènes. Difficile de pérorer devant une telle vigueur Monsieur Aronofsky.

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